LA GESTION DU TROUPEAU

AVEC LE GUIDE DES BONNES PRATIQUES

Guy Lapointe agronome

" Le Guide des bonnes pratiques pour la gestion des fumiers de boucherie " a été rédigé par des ingénieurs, des agronomes du MAPAQ, du MenvQ et des producteurs de la Fédération des producteurs de bovins. La rédaction du Guide a été faite en concertation avec tous ces intervenants. L’objectif principal était de s’assurer que celui-ci réponde bien aux besoins des producteurs de bovins tout en étant respectueux de l’environnement. Un des plus grands défis du Guide était de trouver des alternatives peu dispendieuses, qui réduiraient la main-d’œuvre requise tout en permettant le développement de la production bovine.

En Amérique du nord, dans l’industrie vache-veau, l’élevage se fait en grande partie avec très peu de bâtiments. Cela permet de diminuer les risques de maladies des animaux, de réduire le capital non productif tels que les bâtiments et d’investir le capital disponible au niveau des animaux. Nous croyons fermement que cette compréhension est importante car le développement de cette production ne peut se faire qu’avec des modèles rentables. En Outaouais, les fermes qui ont atteint le seuil de rentabilité possèdent un cheptel supérieur à 100 vaches.

Le Guide des bonnes pratiques est officiel depuis mars 1999. Cette année là, à cause de la nouveauté de cette application, à l’échelle provinciale il y a eu très peu de certificats d’autorisation émis par le MenvQ pour des enclos d’hivernage tels que décrits dans le Guide.

De plus, en appliquant le Guide au niveau du champ, il y avait certaines contraintes qui rendaient son application difficile ou bien les coûts d’aménagement trop onéreux. Par la suite, en 1999 toujours, un comité d’interprétation a été formé pour faciliter l’application du Guide. Ce comité est composé de représentants de la Fédération des producteurs de bovins et des représentants du MenvQ et du MAPAQ. Suite à plusieurs rencontres, des fiches explicatives sur l’application du Guide et sur son interprétation ont été produites (voir liste à l’annexe 1).

Si vous désirez obtenir les fiches au complet, vous pouvez consulter le site d’Agri-Réseau à l’adresse Internet suivante : www.agrireseau.qc.ca

Avec l’ancien règlement du ministère de l’Environnement, il n’y avait pas de normes précises concernant les bovins qui étaient gardés à l’extérieur si la densité animale était moindre que 5 kg/m2. C’est pourquoi la plupart des installations actuelles ne répondent pas à toutes les normes du Guide.

Si un producteur décide d’aller de l’avant pour régulariser sa situation environnementale, les conseillers du MAPAQ peuvent l’aider à choisir un site répondant aux besoins de la ferme. Le choix du site est rarement très facile car, avec toutes les distances et les normes que nous avons dans le Guide, l’endroit que le producteur utilise pour garder ses animaux ne rencontre pas la plupart du temps les exigences minimales du Guide. Comme la priorité est mise sur les plus grosses exploitations agricoles, on a donc de plus gros troupeaux et des distances minimales plus grandes.

Le but de ma conférence n’est pas de décrire le Guide mais de fournir une aide pour le choix d’un site et, par la suite, d’expliquer la régie de certains de nos producteurs de l’Outaouais qui ont obtenu un certificat d’autorisation.

Pour choisir un site, nous devons tenir compte des points suivants :

Dans la région de l’Outaouais, nous sommes une équipe de conseillers qui travaillons en collaboration avec le producteur pour essayer de trouver des sites qui sont acceptables. De façon générale, la majorité de nos troupeaux sont à l’extérieur des bâtiments. La principale raison pour laquelle les producteurs gardent leurs animaux à l’extérieur est reliée surtout à la santé des animaux. Si les enclos sont bien gérés, les jeunes veaux sont moins malades que lorsqu’ils sont à l’intérieur des bâtiments. Avec le temps, les troupeaux ont augmenté et aujourd’hui, on constate qu’un producteur qui peut garder 150 vaches à l’extérieur ne travaille pas plus que celui qui en garde 75 à l’intérieur.

L’efficacité de la main-d’œuvre n’est pas comparable, car à l’extérieur, on peut faire des travaux avec un tracteur, ce qui diminue les besoins au niveau de la main-d’œuvre. Avec un cheptel de 150 vaches et plus, une ferme a un chiffre d’affaires qui permet d’obtenir une rentabilité intéressante.

Le choix des sites d’hivernement dépend aussi de la période de vêlages. Nous avons des sites où les vaches ont leur mise-bas au pâturage. Dans ces situations, le choix du site est un peu plus facile car le producteur n’a pas à amener ses animaux près des bâtiments d’élevage pour la période de vêlages.

Par contre, nous avons d’autres producteurs qui ont d’énormes problèmes avec les loups et les coyotes. Il faut donc s’assurer que les jeunes veaux ne sortent pas de l’enclos et se retrouvent ainsi isolés de leur mère. L’enclos doit absolument être fait de clôture de type " carreaux" .

D’autres producteurs ont décidé d’avoir plus d’un site de faible densité (enclos d’hiver) pour leurs vaches afin de s’assurer qu’après le vêlage, les vaches et les veaux soient dans un nouvel enclos dans lequel il y a très peu de fumier. Ainsi, on diminue les risques de propagation de maladies. Par exemple, si les vêlages débutent le 15 février, après le sevrage, les vaches sont gardées au pâturage le plus longtemps possible. Par la suite, elles sont placées dans un enclos à faible densité lorsque le sol est gelé. C’est le temps où les animaux demandent le moins d’attention. Souvent les producteurs vont alimenter leurs vaches une fois par jour et le reste de la journée, ils peuvent vaquer à d’autres occupations.

Il faut être très vigilant à l’approche des vêlages pour que les vaches n’aient leurs veaux dans l’enclos à faible densité. Dans ces cas, la perte des veaux est presque assurée. Le début des vêlages correspond à la date du début des saillies artificielles ou la date d’entrée des taureaux dans le troupeau. On ne doit pas oublier que la date de vêlage peut varier de quelques jours. Donc, à partir de cette période, le troupeau demande beaucoup plus d’attention. Pendant cette période les producteurs n’appliquent pas tous la même régie. Ainsi, certains amènent toutes leurs vaches près des bâtiments de service pour les vêlages. Aussitôt que les veaux ont quelques jours, les animaux retournent dans l’enclos d’hivernage et, de préférence, dans un nouvel enclos ou dans l’enclos d’hivernage préalablement divisé en deux.

Lorsque nous aidons le producteur à choisir un site, c’est souvent à partir de la période de vêlage que nous rencontrons des difficultés. Quand les producteurs amènent toutes les vaches qui vêlent à cette période près des bâtiments, parfois les distances entre les bâtiments de service et les cours d’eau ne sont pas assez grandes ou encore il y a absence de bande végétative. Par exemple, si la distance entre le bâtiment et un cours d’eau est de 75 mètres, il ne peut y avoir plus de 75 vaches sur le site selon les normes du Guide. Chaque ferme est particulière. C’est donc très important de vérifier toutes les alternatives. Souvent, l’implantation du Guide nécessite beaucoup de changements au niveau de la régie mais il faut absolument que ces modifications correspondent aux besoins du producteur.

À cause de ces contraintes, certains producteurs doivent travailler avec la période de saillies, par exemple, retirer les taureaux pour un certain temps (environ 5 à 6 semaines) afin de faire deux périodes de vêlages dans la même saison, ou encore deux périodes différentes de mise-bas telles que l’hiver et l’automne.

La distance entre le site d’hivernement et les bâtiments de service peut être très variable selon la situation de chaque ferme. Si le producteur est habitué d’avoir ses animaux près des bâtiments, pour la période hivernale, ce n’est pas toujours évident de le convaincre de déplacer son cheptel à 200 ou 300 mètres des bâtiments. Par contre, si on a une bonne allée de circulation, c’est assez facile de manipuler les animaux entre le site d’hivernement et le bâtiment. En effet, les vaches comprennent vite qu’elles peuvent changer d’une place à l’autre et les producteurs peuvent utiliser les mangeoires pour les faire changer de place. Plus on manipule souvent les vaches, plus c’est facile car elles savent qu’elles peuvent aller d’un endroit à l’autre.

Au moment du vêlage, la surveillance de ses animaux se fait différemment. Si les vaches sont gardées à 250 mètres des bâtiments, il ne faut surtout pas qu’une d’entre elles vêle à cet endroit durant l’hiver car, la difficulté de surveillance est énorme. C’est pour diminuer les pertes que les producteurs rapprochent toutes les vaches qui sont prêtes pour la mise-bas en même temps. Après le vêlage, les producteurs gardent leurs veaux près des bâtiments pour quelques jours et par la suite, ceux-ci retournent sur le site d’hivernement. Il faut absolument utiliser des huches à veaux pour qu’ils aient accès à un abri sec en tout temps.

Les abris à veaux sont sans fond. Alors, lorsque la litière commence à être humide, le producteur déplace l’abri à veaux de quelques mètres et ajoutent de la nouvelle litière. De cette façon, les veaux sont toujours au sec et cela demande très peu de temps. La réussite d’un élevage vache-veau, c’est de produire des veaux en santé et d’avoir des coûts de production très raisonnables, donc d’investir le moins possible dans le capital non productif.

Comparons maintenant, les données climatiques de différentes régions (voir annexe 2). On peut remarquer que les températures maximum et minimum varient passablement d’une région à l’autre, tout comme les précipitations. Ce qui rend l’application du Guide plus difficile, ce sont les précipitations de neige. On constate qu’il y a des écarts assez considérables entre les régions. Par exemple, l’accumulation de neige au sol à Val d’Or nous démontre qu’il y a un couvert de neige de 62 cm à la fin de janvier, ce qui est la même accumulation que la station de Mont-Joli. Pourquoi serait-il plus difficile de garder les vaches dehors à Mont-Joli plutôt qu’à Val d’Or. Par contre, dans une région où il y a moins d’accumulation de neige au sol, c’est beaucoup plus facile pour les animaux ainsi que pour l’opérateur.

Dans les lignes qui suivent, nous allons voir des photos provenant de différentes fermes et je vais expliquer la régie qui y est appliquée. Je suis conscient que ces méthodes ne peuvent pas toutes s’appliquer à votre ferme, mais j’espère sincèrement que vous aurez des idées qui vous aideront à implanter les sites tels que décrits dans le Guide.

 

Diapositives #1 à 3 inclusivement

Pour choisir un site qui convient aux besoins du producteur et aux normes du Guide, nous agrandissons des photos aériennes à une échelle de 1/2500. Avec ces photos et une règle, nous évaluons les possibilités de choix d’un site selon les conditions du terrain. On doit prendre en considération les pentes, la présence d’une bande végétative, la distance des cours d’eau, l’éloignement des autres sites, etc.

Les enclos d’hivernage peuvent être situés dans un champ. Dans ce cas, on doit absolument installer des brise-vent pour protéger les animaux. Par contre, chez certains producteurs, on peut trouver des sites qui sont des éclaircies dans le bois. Les investissements sont alors moindre car le brise-vent n’est pas nécessaire. Selon une des fiches explicatives, nous pouvons avoir les superficies boisées dans l’enclos qui ne représentent pas plus de 20% de la superficie de l’enclos. Les boisés protègent les vaches lorsqu’il y a des intempéries.

Diapositives #4 à 7 inclusivement

Le type de clôture que les producteurs utilisent varie de l’un à l’autre. Certains utilisent la clôture électrique à haute tension qui, à mon avis, est très fonctionnelle. Dans notre région, un producteur éprouve de sérieux problèmes avec les loups et le site à faible densité dans lequel il a amené de jeunes veaux (1 à 2 semaines) est clôturé avec de la broche de type " à carreaux" (diapositive 5). Avec cette clôture, il n’y a eu aucun problème avec les prédateurs. Il suffit de s’assurer que les veaux ne sortent pas de l’enclos afin de demeurer sous la protection de leur mère.

Lorsqu’on utilise la clôture électrique, il est important d’avoir la possibilité d’enlever le courant sur les broches lorsqu’elles seront recouvertes de neige. De plus, on devra ajuster la hauteur et le nombre de broche selon des précipitations de neige. Pour une efficacité maximale, on peut alterner avec des broches électrifiées et des mise-à-terre. Dans ces conditions, on est certain de l’efficacité de la clôture électrique même s’il y a beaucoup de neige. Les producteurs ovins utilisent cette technique (5 broches) pour protéger leur cheptel contre les loups. Alors, c’est sûrement efficace pour protéger les veaux.

Diapositives #8 et 9

Si le site d’hivernement est situé à une certaine distance des bâtiments de service, on doit avoir une allée suffisamment large (au moins 12 mètres) pour permettre le transfert des animaux d’un endroit à l’autre. Celle-ci sera utilisée pour le passage des tracteurs pour l’alimentation et pourra servir comme enclos de retenu lors du triage des animaux.

Lorsque le tracteur est près de l’entrée de l’enclos, une barrière derrière le tracteur pourra être fermée. À ce moment là, celle de l’enclos peut demeurer ouverte pendant l’alimentation des vaches. Ainsi, le producteur débarque seulement deux fois de son tracteur, pour ouvrir et fermer les barrières, ce qui augmente l’efficacité du travail.

Diapositives #10 à 15 inclusivement

Pour la période d’hiver, les brise-vent sont essentiels. Les bovins de boucherie peuvent résister bien au froid avec une bonne alimentation. Lorsqu’il y a du vent, à cause du facteur éolien, l’effet du froid est beaucoup plus grand et on observe que des vaches maigrissent énormément si elles ne sont pas protégées de celui-ci. Les brise-vent doivent donc être présents près des aires d’alimentation et de couchage.

Les jeunes veaux sont encore plus sensibles au vent que les adultes. C’est pourquoi on place des brise-vent près de leur huche (diapositive 10 et 11) pour que ceux-ci soient au sec avec suffisamment de litière et protégés du vent. Si vous observez le comportement des vaches qui sont à l’extérieur, elles choisissent toujours pour se coucher des endroits à l’abri du vent. Deux brise-vent portatifs peuvent être placés perpendiculairement; de cette façon les animaux seront protégés en tout temps, même lorsque les vents changent de direction (diapositive 12).

Diapositives #16 à 19 inclusivement

Un autre endroit où les brise-vent sont importants, c’est près des abreuvoirs. Les abreuvoirs non chauffant sont très efficaces contre le gel, mais la présence de brise-vent diminue l’accumulation de glace près de l’abreuvoir. Certains producteurs peinturent le brise-vent en noir pour que celui-ci absorbe le maximum de chaleur afin d’accélérer la fonte de la glace lorsque le soleil est présent. Si vous avez une palette sur l’abreuvoir , vous devez placer le côté vers l’extérieur afin d’accumuler le plus de chaleur possible pour permettre le dégel après une nuit très froide.

Lorsqu’on installe les abreuvoirs, on peut les placer à l’intersection de deux enclos, ceci facilitera la séparation des animaux. Par exemple, les vaches qui ont vêlé d’un côté et celles qui n’ont pas de mise bas, de l’autre. (diapositive 19).

Diapositive # 20 à 22 inclusivement

Une bonne allée fabriquée de madriers de bois est presque nécessaire pour séparer les animaux pour différentes opérations. Par exemple, si on veut trier quelques vaches du troupeau, on envoie tous les animaux dans ce passage. Le producteur s’installe à la barrière pour faire entrer les animaux qu’il ne veut pas garder. Les animaux voudront revenir à l’aire d’alimentation. De cette façon, on peut faire un tri rapide d’une bonne partie des animaux.

En tout temps, le producteur doit être calme lors de la manipulation des animaux. On doit éviter de crier car ceci énerve les animaux qui sont alors plus difficiles à manipuler. Les techniques utilisées par l’opérateur et les facilités d’installation influenceront grandement le comportement des animaux. La plupart du temps un opérateur calme possède des animaux calmes et vice versa.

Diapositives #23 à 27 inclusivement

Pour une bonne réussite, il est important de favoriser une accumulation de litière par la perte de foin ou l’ajout d’absorbant dès le début de la saison hivernale. Avec les précipitations de neige et le piétinement, cette accumulation gèlera profondément durant l’hiver. Au début du dégel, elle sera portante et durera longtemps car on ajoutera de la litière en surface, ce qui ralentira le dégel de cette masse. En utilisant bien cette technique, le site d’hivernement sera utilisable pendant une période plus longue (technique du glacier).

La quantité requise de litière dépend de plusieurs facteurs : la température, les précipitations, la perte de foin à la mangeoire, etc. On doit constamment s’assurer que les animaux sont confortables. La période la plus critique pour leur santé est celle suivant la naissance des veaux. À ce moment là, il faut s’assurer que le pis des vaches soit toujours propre. Si la portance de l’enclos n’est pas adéquate, les trayons seront souillés par le fumiers et les risques de maladies pour les veaux seront élevés.

 

Diapositives #28 à 31 inclusivement

Certains producteurs ont construit un corral sur le site d’hivernement afin de pouvoir faire tous les traitements nécessaires directement sur ce site. On a besoin au minimum d’un enclos de séparation des animaux pour bien gérer son cheptel, ainsi qu’une barrière de tête pour les traitements d’urgence.

Une bonne installation rend la manipulation des animaux beaucoup plus facile. Les traitements pour les parasites, la vaccination, l’insémination ne seront pas faits si on est mal installé et en bout de ligne, cela diminuera les performances et la rentabilité.

Si les vêlages ont lieu directement sur le site, on doit avoir une cage de contention pour les situations d’urgence. En plus, elle pourra être utilisée pour les traitements des veaux tels que la castration, l‘écornage, l’implantation et la vaccination.

Diapositives #32 et 36 inclusivement

Le chemin d’accès au site doit être accessible en tout temps. Les périodes critiques sont l’automne et le printemps. Les recommandations de votre ingénieur vous permettront de construire un chemin solide qui servira souvent de passage pour la manipulation des animaux. Ici, on voit des copeaux de bois, qui ont été déposés sur un géotextile.

Pour conclure, le Guide des bonnes pratiques implique beaucoup de changements de régie et une bonne application qui diffère entre les régions à cause des écarts climatiques.

ANNEXE 1

Guide des bonnes pratiques agroenvironnementales

pour la gestion des fumiers des bovins de boucherie

FICHES D’APPLICATION

 

Application 1 : Non-concordance entre la version anglaise et la version française du "Guide des bonnes pratiques agroenvironnementales pour la gestion des fumiers de bovins de boucherie"

 

Application 2 : Propriété des superficies en culture - Annexe I, mesure # 2

Section 6 : Installation de stockage de fumiers dans un champ cultivé

 

Application 3 : La distance de 150 mètres entre deux sites d'élevage :

Écoulement vers des bassins versants distincts

 

Application 4 : Le calcul des plafonds en unités animales

En rapport avec la distance de 150 mètres entre deux sites d’élevage

 

Application 5 : La pente de 7 % des enclos d'hivernage aménagés, de la bande végétative filtrante, la définition de terrasse et les buttes

 

Application 6 : Accès limité aux boisés / brise-vent naturel

 

Application 7 : Fossé et pente inverse

 

Application 8 : La rigole de déviation

 

Application 9 : Cas des fermes exemptées d’un certificat d’autorisation

 

Application 10 : Certificat d’autorisation existant

 

Application 11 : Distance du puits du propriétaire

 

Application 12 :

 

 

Application 13 : Annexe 1 : Cours d’eau versus point d’eau

 

Application 14 : Bouvillons semi-finis versus Annexe 1

 

Application 15 : Bande végétative filtrante mixte : zone herbacée et zone arbustive

Application 16 : Bande végétative filtrante / type de cultures

ANNEXE 2 - A

NORMALES CLIMATIQUES (1961-1990) - QUÉBEC

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

JANVIER

FÉVRIER

MARS

AVRIL

Température

Maximum quotidien

2.9

-4.9

-7.7

-6.0

0.1

7.9

Minimum quotidien

-4.1

13.3

-17.3

-16.1

-9.4

-1.5

Précipitations

Chute de pluie (mm)

67.7

30.4

20.2

14.0

32.6

53.2

Chute de neige (cm)

37.6

82.1

77.6

64.8

51.2

19.3

Précipitations (cm)

106.1

108.9

90.0

74.4

85.0

75.5

Couverture de neige

à la fin du mois (cm)

11

48

70

79

47

0

Vent

(km/h)

15

16

17

17

17

16

ANNEXE 2 - B

NORMALES CLIMATIQUES (1961-1990) - MANIWAKI

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

JANVIER

FÉVRIER

MARS

AVRIL

Température

Maximum quotidien

3.4

-4.8

-7.1

-4.9

1.7

10.0

Minimum quotidien

-4.9

-15.1

-19.7

-18.9

-11.4

-2.6

Précipitations

Chute de pluie (mm)

52.1

20.0

11.9

10.8

26.2

49.4

Chute de neige (cm)

29.0

57.4

48.1

42.8

33.3

13.1

Précipitations (cm)

78.9

71.6

54.8

50.0

58.6

62.4

Couverture de neige

à la fin du mois (cm)

7

27

37

41

12

0

Vent

(km/h)

8

7

8

8

8

9.8

ANNEXE 2 - C

NORMALES CLIMATIQUES (1961-1990) - BAGOTVILLE

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

JANVIER

FÉVRIER

MARS

AVRIL

Température

Maximum quotidien

1.4

-7.3

-10.2

-8.2

-0.7

7.6

Minimum quotidien

-6.1

16.9

-21.5

-19.9

-12.3

-3.1

Précipitations

Chute de pluie (mm)

35.2

7.6

4.4

3.7

12.3

31.2

Chute de neige (cm)

49.2

85.6

66.8

55.6

47.5

23.2

Précipitations (cm)

78.3

77.1

59.0

49.3

52.1

51.7

Couverture de neige

à la fin du mois (cm)

13

41

48

55

26

1

Vent

(km/h)

16

16

16

16

18

17

 

ANNEXE 2 - D

NORMALES CLIMATIQUES (1961-1990) - OTTAWA

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

JANVIER

FÉVRIER

MARS

AVRIL

Température

Maximum quotidien

4.8

-3.6

-6.4

-4.5

1.8

10.8

Minimum quotidien

-1.9

-11.0

-15.1

-14.0

7.1

0.9

Précipitations

Chute de pluie (mm)

64.1

29.5

14.1

14.7

30.0

57.8

Chute de neige (cm)

19.1

53.9

46.1

41.0

27.2

6.7

Précipitations (cm)

81.0

72.9

50.8

49.7

56.6

64.8

Couverture de neige

à la fin du mois (cm)

4

17

23

29

8

0

Vent

(km/h)

16

16

16

16

18

17

 

ANNEXE 2 - E

NORMALES CLIMATIQUES (1961-1990) - MONT-JOLI

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

JANVIER

FÉVRIER

MARS

AVRIL

Température

Maximum quotidien

2.5

-4.9

-7.6

-6.6

-1.0

5.3

Minimum quotidien

-3.7

-12.1

-16.2

-15.1

-9.0

-2.3

Précipitations

Chute de pluie (mm)

42.3

11.9

5.8

5.6

11.4

27.5

Chute de neige (cm)

38.5

90.2

83.2

62.1

59.1

29.4

Précipitations (cm)

78.7

93.8

80.4

61.1

65.6

55.3

Couverture de neige

à la fin du mois (cm)

9

44

62

66

31

1

Vent

(km/h)

22

23

22

22

22

19

ANNEXE 2 - F

NORMALES CLIMATIQUES (1961-1990) - SHERROOKE

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

JANVIER

FÉVRIER

MARS

AVRIL

Température

Maximum quotidien

4.4

-3.1

-5.6

-4.0

2.0

9.7

Minimum quotidien

-4.6

-13.6

-17.7

-17.0

-10.0

-2.0

Précipitations

Chute de pluie (mm)

63.6

31.6

15.4

15.1

31.0

52.8

Chute de neige (cm)

36.0

69.0

61.9

48.4

45.7

20.3

Précipitations (cm)

100.7

95.8

71.8

59.7

75.2

73.6

Couverture de neige

à la fin du mois (cm)

8

33

41

41

12

0

Vent

(km/h)

11

10

11

11

12

12

ANNEXE 2 - G

NORMALES CLIMATIQUES (1961-1990) - DORVAL

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

JANVIER

FÉVRIER

MARS

AVRIL

Température

Maximum quotidien

5.2

-2.9

-5.8

-4.2

2.0

10.7

Minimum quotidien

-2.0

-11.0

-14.9

-13.5

-6.9

0.6

Précipitations

Chute de pluie (mm)

70.4

35.1

20.8

18.8

34.1

62.6

Chute de neige (cm)

24.1

54.8

47.7

41.2

31.3

10.9

Précipitations (cm)

93.4

85.6

63.3

56.4

67.6

74.8

Couverture en neige

à la fin du mois (cm)

4

19

21

21

3

0

Vent

(km/h)

16

16

17

16

16

16

 

 

ANNEXE 2 - H

NORMALES CLIMATIQUES (1961-1990) - VAL D'OR

NOVEMBRE

DÉCEMBRE

JANVIER

FÉVRIER

MARS

AVRIL

Température

Maximum quotidien

0.3

-7.9

-10.8

-8.5

-1.6

6.7

Minimum quotidien

-7.8

-18.8

-23.3

-21.8

-14.8

5.0

Précipitations

Chute de pluie (mm)

34.3

10.9

4.3

3.3

18.1

32.2

Chute de neige (cm)

48.7

65.0

57.9

48.0

49.5

28.4

Précipitations (cm)

69.7

69.7

57.6

48.2

63.8

61.1

Couverture en neige

à la fin du mois (cm)

16

42

62

68

45

2

Vent

(km/h)

15

16

17

17

17

16